🏠Télétravail
Cette section vise à préciser la manière dont sont comptées les émissions liées au télétravail des salariés d'une entreprise.
Catégorie PCG | Méthode | Incertitude |
---|---|---|
Télétravail | Questionnaire collaborateurs | medium |
Télétravail | Données standard | high |
Description
Les émissions liées au télétravail (consommation liée au chauffage et à l'électricité) sont évaluées via les réponses à un questionnaire envoyé aux collaborateurs.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée dans le cas où un nombre suffisant de collaborateurs a répondu au questionnaire (on estime qu'un taux de réponse de 40% est une valeur minimale à atteindre).
Méthode de calcul :
Pour calculer les émissions liées au télétravail, il suffit de récolter les données suivantes via un questionnaire envoyé aux collaborateurs:
Taux de télétravail
Nombre de jours travaillés dans l'année
Mode de chauffage
Type d'offre d'électricité
Pays de localisation
Les FE sont calculés à partir d'une étude de l'ADEME sur les effets rebonds induits par le télétravail. On mesure ici les consommations additionnelles d'énergie causées par le télétravail : les consommations additionnelles de chauffage et d'électricité (ordinateur, smartphone, internet).
On suppose que les employés n'utilisent que 8 m² de leur domicile pour télétravailler. On considère donc seulement le chauffage et la consommation électrique de ces 8m². On leur associe les FE de la Base Empreinte® donnant l'intensité carbone au kWh, en fonction du pays de localisation.
Les résultats sont extrapolés à l'ensemble des collaborateurs n'ayant pas répondu.
Sources des Facteurs d'Emissions
Base Empreinte®️ de l'ADEME
Les émissions évitées liées au télétravail sont systématiquement évaluées.
Pour cela, elles sont comparées aux émissions liées au télétravail, calculées suivant l'une des méthodes évoquées ci-dessus.
Les émissions en absence de télétravail sont estimées de la manière suivante, en additionnant :
les émissions liées aux déplacements domicile-travail, estimées sur la base des émissions moyenne par collaborateur de l'organisation par journée de travail sur site
les émissions liées à la consommation d'électricité spécifique sur site (bureautique et éclairage) : cette consommation est estimée en ordre de grandeur à 56 kWh/m².an. On considère également que la surface nécessaire sur site par personne est de 8m². On obtient donc les émissions liées à la consommation d'électricité spécifique sur site par personne en multipliant le facteur d'émission du mix électrique approvisionnant le site par cette consommation spécifique annuelle par m2, la surface nécessaire par personne et le nombre de jours télétravaillé par an divisé par 365.
Les éventuelles émissions liées à l’immobilisation (fabrication, achat ou location si contrôle opérationnel) de nouveaux bureaux pour accueillir les salariés sur site. Cette composante est ajoutée lorsque l'occupation des bureaux est optimisée (e.g les bureaux sont dimensionnés pour accueillir non pas 100% des salariés mais un pourcentage inférieur en intégrant le taux moyen de télétravail). Nous considérons alors 8 m²/personne, et des émissions liées aux bureaux de 13 kg CO2eq/m²/ an (fabrication du bâtiment amortie sur 50 ans) et 18 kgCO2eq / m² / an pour la climatisation, la maintenance et le nettoyage.
Le Plan Carbone Général est une ressource gérée par l’Association pour la Transition Bas-Carbone (ABC), via une gouvernance partagée entre les acteurs de la comptabilité carbone.
Le contenu du PCG - initialement créé par la société Sami et enrichi par la communauté Open Carbon Practice - est en cours de revue par les équipes de l’ABC pour proposer des modifications et des ajouts.
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