🔥Chauffage
locaux > exploitation > energie > Chauffage
Quantité d'énergie (kWh ou L ou m3)
low
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kgCO2eq/m2 - DPE
medium
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kWh/m2 - standard
high
Description
Cette méthode consiste à évaluer les émissions liées au chauffage à partir des quantités d'énergie consommées.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée lorsque l'organisation ciblée a accès à l'ensemble de ses factures d'énergie pour le site considéré et/ou qu’elle connait les quantités d’énergie réellement consommées (relevé de ses compteurs d’électricité, de gaz, etc.).
Méthode de calcul :
On distingue deux cas :
L'énergie utilisée ne sert que pour le chauffage (le chauffage n'est pas électrique), dans ce cas les factures ou consommations donneront directement la donnée d'activité recherchée.
Le chauffage est électrique : en l'absence de données plus précises on attribue alors par convention 66% de la consommation électrique au chauffage (source: Eau et énergie : comment réduire la facture ? 50 trucs et astuces - ADEME). Le reste de la consommation électrique est ensuite attribuée aux autres usages (éclairage, équipements, etc).
On applique ensuite le facteur d'émission correspondant à l'énergie utilisée, ainsi qu'à l'unité renseignée. Si ce facteur d'émission est disponible par usage (pour l'électricité par exemple), on veillera à choisir l'usage adapté, ici le chauffage.
Sources des Facteurs d'Emissions
Base Empreinte® de l'ADEME
Description
Cette méthode consiste à évaluer les émissions liées au chauffage à partir du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) du bâtiment.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée lorsque l'organisation ciblée n'a pas accès à ses factures d'énergie annuelles pour le bâtiment considéré mais a accès à un DPE qui vérifie les deux conditions ci-dessous :
Le DPE ne doit pas être trop ancien (durée de validité de 10 ans - site du service public)
Des travaux de rénovation énergétique n'ont pas eu lieu depuis le diagnostic, auquel cas, il n'est plus pertinent
Méthode de calcul :
Si ces deux conditions sont validées, on peut utiliser l'étiquette climat qui donne des émissions annuelles du bâtiment par m², pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire.
Une valeur moyenne (kgCO2eq/m²) par classe climat (entre A et E) est alors appliquée à la surface en m².

Si le score n'est pas disponible, la moyenne du score associé à la note climat sera appliquée.
À cette intensité est ensuite appliquée la surface du site ainsi que le taux de présence sur le site.
Si le bâtiment est chauffé à l'électricité, une répartition des émissions est nécessaire (pour l'extraction BEGES réglementaire uniquement) :
80% des émissions sont attribuées au poste 2.1 : "émissions indirectes liées à la consommation d’électricité"
20% des émissions sont attribuées au poste 4.1 : "achats de biens". Ce sont notamment les émissions "amont", liées à la chaine de production de l'énergie finale (extraction et transport des combustibles, construction de la centrale, pertes des réseaux, ...)
Alternativement, si l'étude thermique préalable à l'établissement du DPE est disponible, il est possible de repartir des estimations de consommation d'énergie faites sur la durée de vie du bâtiment pour obtenir les émissions. Ces études thermiques préalable sont généralement plus précises que le simple DPE.
Description
Cette méthode consiste à évaluer les émissions liées au chauffage à partir d'intensité moyenne de consommation d'énergie par surface de bâtiment.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée lorsque votre organisation n'a accès ni à ses factures d'énergie annuelles ni à un DPE remplissant les conditions nécessaires.
Méthode de calcul :
Dans ce cas, on demande des informations qualitatives sur l'isolation du bâtiment.
Les baromètres de l'OID (Observatoire de l'Immobilier Durable) donnent un ensemble de statistique sur la performance énergétique des bureaux en France.
Nous utilisons l'indicateur de distribution des bureaux par consommation énergétique pour disposer de 3 indices d'intensité en kWh/m² (hors électricité bureautique & éclairage) selon si le bureau est très bien (69 kWh/m²), moyennement bien (112kWh/m²), ou mal isolé (169 kWh/m²) (OID, 2020).
Si vous n'avez pas cette information, on applique par défaut la moyenne de consommation énergétique au m² des bureaux (112 kWh/m²).
On multiplie ensuite cette intensité par la surface du site pondéré par le taux de présence moyen au bureau sur l'année.
Enfin, on convertit les kWh obtenus en CO2e en appliquant le FE de l'énergie utilisé pour le chauffage.
Si l'énergie de chauffage n'est pas connue, on applique par défaut un chauffage au gaz (source : statistiques DD.gouv), ce qui augmente l'incertitude. D’autres données statistiques peuvent être utilisées pour connaître plus localement l’énergie de chauffage majoritairement utilisée. Par exemple, les diagnostics des PCAET (Plans Climat Air Energie Territoriaux) peuvent fournir à l’échelle d’une intercommunalité le % de bâtiments chauffés au gaz/fioul/électricité/etc. par secteur d’activité.

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