🥪Repas
Les émissions liées aux repas intègrent le régime (carné, végétarien, etc.) et mode de préparation.
Alimentation et hébergement > repas>régime
Données physiques
low
Alimentation et hébergement > repas>régime
Questionnaire collaborateurs
medium
Alimentation et hébergement > repas>régime
Dépenses
high
Alimentation et hébergement > repas>régime
Données statistiques
high
Description
Les émissions liées à la préparation des repas sont évaluées à partir des données centralisées liées au service de restauration, notamment les volumes achetés de nourriture, par catégorie.
Contexte d'utilisation
Si une organisation possède son propre service de restauration, il est possible de calculer l'empreinte de l'ensemble des repas des collaborateurs qui y déjeunent, en prenant en compte l'ensemble des achats effectués sur la période du bilan, en poids et par catégorie de produits. Il faudra nécessairement compléter cette donnée par des méthodes d'estimation suivantes (questionnaire collaborateurs, données statistiques, dépenses), pour les collaborateurs mangeant à l'extérieur, ou en télétravail. Il faut également prendre en compte les émissions autres émissions liées à ce service de restauration si celles-ci n'ont pas étés prises en compte ailleurs au sein du bilan.
Méthode de calcul :
L'idée générale est de multiplier les données d'activité liées aux achats des produits par les FE issus de la base de données Agribalyse® (ADEME et INRAE), qui prennent en compte les émissions issues de l’agriculture, de leur transport, de l’éventuelle transformation, de l’emballage des produits, leur distribution et leur consommation.
En revanche, il faut d'abord comprendre le fonctionnement du service de restauration pour éliminer les double comptes qui sont possibles avec les autres postes du bilan.
Par exemple, si les émissions liées à la préparation des aliments au sein du service de restauration ont déjà été prises en compte lors de la comptabilisation des émissions énergétiques de l'organisation (ce qui est plus précis), il peut-être pertinent de retrancher la composante liée à la consommation au sein du FE Agribalyse®.
De même, si certains aliments sont achetés directement sur le lieu de leur production, il peut-être pertinent de retrancher la composante liée à la distribution au sein du FE Agribalyse®.
Si d'autres émissions sont associées au fonctionnement du service de restauration, tel que des déplacements supplémentaires effectuées, une consommation d'énergie distincte de celle déjà comptabilisée, des achats d'emballages supplémentaires, etc, il convient également de les prendre en compte.
Description
Les émissions liées aux repas sont évaluées à partir des réponses à un questionnaire envoyé aux collaborateurs.
Contexte d'utilisation
Lorsque les données liées aux repas ne sont pas centralisées au sein de l'organisation, on se réfère alors aux réponses individuelles apportées par un questionnaire envoyés aux collaborateurs.
Méthode de calcul :
Les émissions liées au régime alimentaire des repas pris durant les heures travaillées sont évaluées à partir des données collectées suivantes :
Le nombre de jours travaillés dans l'année
Le pourcentage de repas moyen par régime alimentaire : pas de repas, repas végétalien, repas végétarien, repas avec viande ou poisson (hors viande rouge), repas avec viande rouge
Les facteurs d'émissions utilisés sont ceux de la Base Empreinte de l'ADEME par régime alimentaire, et prennent en compte les émissions sur la production d'un repas, du champ à l'assiette (culture/élevage, transformation, transport, préparation du repas). Les recettes types sont construites à partir d'études statistiques de l'Anses. Attention, les émission liées aux employés de restauration, aux locaux du lieu de restauration, celles liées aux emballages et à la livraison ne sont pas prises en compte au sein de ces FE. Dans l'idéal, il serait souhaitable de modéliser ces émissions supplémentaires via des statistiques (par exemple issues du rapport de l'ADEME et du rapport de Zero Waste France).
Les résultats sont extrapolés à l'ensemble des collaborateurs n'ayant pas répondu (le taux moyen de réponses constaté a minima supérieur à 40%, ce qui justifie la représentativité de l'échantillon de réponses).
Description
Les émissions liées aux repas sont évaluées à partir de la moyenne française des émissions par repas et par jour travaillé.
Contexte d'utilisation
Cette méthode s'applique si l'organisation ne souhaite pas collecter des données sur les habitudes alimentaires de ses collaborateurs.
Méthode de calcul :
On utilise le FE "repas moyen" issu de la Base Empreinte de l'ADEME. Attention, les émission liées aux employés de restauration, aux locaux du lieu de restauration, celles liées aux emballages et à la livraison ne sont pas prises en compte au sein de ces FE. Dans l'idéal, il serait souhaitable de modéliser ces émissions supplémentaires via des statistiques (par exemple issues du rapport de l'ADEME et du rapport de Zero Waste France).
On le multiplie ensuite par le nombre total de jours travaillés dans l'organisation. Si l'organisation souhaite calculer les émissions complémentaire évoquées ci-dessus, une étude réalisée par Edenred donne des statistiques générales sur la préparation des repas : 6 Français sur 10 (61%) déclarent apporter leur propre déjeuner au travail, par opposition au fait de manger dans un restaurant d’entreprise (24%), de sortir déjeuner au restaurant (8%) ou encore d’acheter leur déjeuner dans un distributeur automatique (7%).
Description
Les émissions liées aux repas sont évaluées à partir des données comptables (dépenses en tickets restaurant et notes de frais).
Contexte d'utilisation
Si l'organisation ne souhaite pas utiliser le champ lié à l'alimentation dans le questionnaire collaborateurs, on peut utiliser les données de dépenses liées aux tickets restaurants et aux notes de frais pour les collaborateurs.
Méthode de calcul :
On associe ensuite le FE ratio monétaire "Hébergement et restauration" issu de la base carbone.
Cette approche est limitée pour plusieurs raisons :
Les prix des repas ne sont pas systématiquement corrélés à leur impact carbone
Les tickets restaurants ne correspondent pas exactement au prix du repas

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