Repas
Les émissions liées aux repas intègrent le régime (carné, végétarien, etc.) et mode de préparation.
Dernière mise à jour
Les émissions liées aux repas intègrent le régime (carné, végétarien, etc.) et mode de préparation.
Dernière mise à jour
Alimentation et hébergement > repas>régime
Données physiques
low
Alimentation et hébergement > repas>régime
Questionnaire collaborateurs
medium
Alimentation et hébergement > repas>régime
Dépenses
high
Alimentation et hébergement > repas>régime
Données statistiques
high
Description
Les émissions liées à la préparation des repas sont évaluées à partir des données centralisées liées au service de restauration, notamment les volumes achetés de nourriture, par catégorie.
Contexte d'utilisation
Si une organisation possède son propre service de restauration, il est possible de calculer l'empreinte de l'ensemble des repas des collaborateurs qui y déjeunent, en prenant en compte l'ensemble des achats effectués sur la période du bilan, en poids et par catégorie de produits. Il faudra nécessairement compléter cette donnée par des méthodes d'estimation suivantes (questionnaire collaborateurs, données statistiques, dépenses), pour les collaborateurs mangeant à l'extérieur, ou en télétravail. Il faut également prendre en compte les émissions autres émissions liées à ce service de restauration si celles-ci n'ont pas étés prises en compte ailleurs au sein du bilan.
Méthode de calcul :
L'idée générale est de multiplier les données d'activité liées aux achats des produits par les FE issus de la base de données Agribalyse® (ADEME et INRAE), qui prennent en compte les émissions issues de l’agriculture, de leur transport, de l’éventuelle transformation, de l’emballage des produits, leur distribution et leur consommation.
En revanche, il faut d'abord comprendre le fonctionnement du service de restauration pour éliminer les double comptes qui sont possibles avec les autres postes du bilan.
Par exemple, si les émissions liées à la préparation des aliments au sein du service de restauration ont déjà été prises en compte lors de la comptabilisation des émissions énergétiques de l'organisation (ce qui est plus précis), il peut-être pertinent de retrancher la composante liée à la consommation au sein du FE Agribalyse®.
De même, si certains aliments sont achetés directement sur le lieu de leur production, il peut-être pertinent de retrancher la composante liée à la distribution au sein du FE Agribalyse®.
Si d'autres émissions sont associées au fonctionnement du service de restauration, tel que des déplacements supplémentaires effectuées, une consommation d'énergie distincte de celle déjà comptabilisée, des achats d'emballages supplémentaires, etc, il convient également de les prendre en compte.
On utilise le FE "repas moyen" issu de la Base Empreinte de l'ADEME. Attention, les émission liées aux employés de restauration, aux locaux du lieu de restauration, celles liées aux emballages et à la livraison ne sont pas prises en compte au sein de ces FE. Dans l'idéal, il serait souhaitable de modéliser ces émissions supplémentaires via des statistiques (par exemple issues du de l'ADEME et du de Zero Waste France).
On le multiplie ensuite par le nombre total de jours travaillés dans l'organisation. Si l'organisation souhaite calculer les émissions complémentaire évoquées ci-dessus, une étude réalisée par donne des statistiques générales sur la préparation des repas : 6 Français sur 10 (61%) déclarent apporter leur propre déjeuner au travail, par opposition au fait de manger dans un restaurant d’entreprise (24%), de sortir déjeuner au restaurant (8%) ou encore d’acheter leur déjeuner dans un distributeur automatique (7%).