La règlementation française précise que : « Cependant, une spécificité associée à ce poste concerne l’allocation du trajet. En effet, dans certains cas, la visite d’un client ou d’un fournisseur ne s’effectue pas directement entre l’origine et la destination. Par exemple, il est probable qu’un représentant commercial qui visite la Personne Morale organise une « tournée de visite » dans sa journée. Pareillement, un usager d’un service public peut avoir eu, lors de son trajet vers la Personne Morale, des activités personnelles. Il serait alors inexact d’affecter la totalité des émissions à ce poste. Il est donc conseillé, si ce poste est significatif pour la Personne Morale, de procéder à des allocations (clés de répartitions) pour attribuer à ce poste une quote-part des émissions de l’ensemble du trajet. » (Méthode version 5 page 75)
Prenons l’exemple du bilan carbone d’un musée ou restaurant à Paris, comment compter les émissions liées aux déplacements des visiteurs, et notamment ceux en provenance de l’étranger (ou mêmes d’autres villes) ?
On alloue à l'organisation 100% des émissions du visiteur du trajet : résidence principale (potentiellement pays étranger) -> pays/lieu visité (logique de dépendance au carbone).
Si on arrive à identifier clairement que le voyage n’a pas eu lieu exclusivement / spécifiquement pour cette visite, il est possible d’utiliser une règle d’allocation. Dans ce cas, on alloue X% des émissions du trajet à l'organisation, où X% serait calculé par exemple sur la base du temps de séjour dans la ville où la visite est réalisée (nombre de jours / 365) ou du nombre de lieux visités.