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Télétravail

Cette section vise à préciser la manière dont sont comptées les émissions liées au télétravail des salariés d'une entreprise.
Catégorie PCG
Méthode
Incertitude
Télétravail
Questionnaire employés
medium
Télétravail
Standard
high
Questionnaire employés
Standard
Description
Les émissions liées au télétravail (consommation liée au chauffage et à l'électricité) sont évaluées via les réponses au questionnaire employés.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée dans le cas où un nombre suffisant d'employés a répondu au questionnaire employés (on estime qu'un taux de réponse de 40% est une valeur minimale à atteindre).
Méthode de calcul :
Pour calculer les émissions liées au télétravail, il suffit de récolter les données suivantes via le questionnaire employés :
  • Taux de télétravail
  • Nombre de jours travaillés dans l'année
  • Mode de chauffage
  • Type d'offre d'électricité
  • Pays de localisation pour le télétravail
Les FE sont calculés à partir d'une étude de l'Ademe sur les effets rebonds induits par le télétravail. On mesure ici les consommations additionnelles d'énergie causée par le télétravail ce qui comprend : la consommation additionnelle de chauffage et d'électricité (ordinateur, smartphone, internet).
On suppose le chauffage et la consommation électrique de 8 m² au domicile du collaborateur (et non la totalité de son logement), associées à des consommation énergétiques standards au bureau. On leur associe les FE de la base carbone donnant l'intensité carbone au kWh, en fonction du pays de localisation.
Les résultats sont extrapolés à l'ensemble des salariés n'ayant pas répondu (le taux moyen de réponses constaté a minima supérieur à 40%, ce qui justifie la représentativité de l'échantillon de réponses).
Sources des Facteurs d'Emissions
Base carbone de l'ADEME
Description
Les émissions liées au télétravail (consommation liée au chauffage et à l'électricité) sont estimés à l'aide de valeur moyenne par journée de télétravail.
Contexte d'utilisation
Cette méthode est utilisée dans le cas où un nombre insuffisant d'employés a répondu au questionnaire employés (on estime qu'un taux de réponse de 40% est une valeur minimale à atteindre).
Méthode de calcul :
Si le client ne souhaite pas poser de question aux employés sur le télétravail, on demande le nombre d'ETP, le taux moyen de télétravail, et on prend le FE donnant l'empreinte carbone moyenne d'un jour de télétravail issu de l'Ademe.
Nous considérons une surconsommation de chauffage et d'électricité de 7,5 kWh par jour de télétravail, soit environ 440 gCO2eq par jour de télétravail.
Les émissions évitées liées au télétravail sont systématiquement évaluées.
Pour cela, elles sont comparées aux émissions liées au télétravail, calculées suivant l'une des méthodes évoquées ci-dessus.
Les émissions en absence de télétravail sont estimées de la manière suivante, en additionnant :
  • les émissions liées aux déplacements domicile-travail, estimées sur la base des émissions moyenne par salarié de l'organisation par journée de travail sur site
  • les émissions liées à la consommation d'électricité spécifique sur site (bureautique et éclairage) : cette consommation est estimée en ordre de grandeur à 56 kWh/m².an. Nous considérons également 8 m²/personne, puis multiplions cette consommation d'électricité par personne et par jour travaillé sur site par le facteur d'émission du mix électrique approvisionnant le site et par le nombre de jours télétravaillés.
  • Le cas échéant, les émissions liées à l'immobilisation (fabrication) de nouveaux bureaux pour accueillir les salariés sur site. Cette composante est ajoutée lorsque l'occupation des bureaux est optimisée (e.g les bureaux sont dimensionnés pour accueillir non 100% des salariés mais un pourcentage inférieur intégrant le taux moyen de télétravail). Nous considérons alors 8 m²/personne, et des émissions liées aux bureaux de 13 kg CO2eq/m²/ an (fabrication du bâtiment amortie sur 50 ans) et 18 kgCO2eq / m² / an pour la climatisation, la maintenance et le nettoyage.
Emissions évitées permises par le télétravail
Le Plan Carbone Général est une ressource gérée par l’Association pour la Transition Bas-Carbone (ABC), via une gouvernance partagée entre les acteurs de la comptabilité carbone.
Le contenu du PCG - initialement créé par la société Sami et enrichi par la communauté Open Carbon Practice - est en cours de revue par les équipes de l’ABC pour proposer des modifications et des ajouts.