📱Réseaux sociaux
L'objectif de cette section est de détailler la méthodologie de calcul des émissions liées aux réseaux sociaux : stockage des données, transfert des données, et utilisation des terminaux.
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Nombre de vues par publication
medium
On distingue les publications vidéo vs les publications non-vidéo (texte, article ou image)
Description
Les émissions liées au stockage des données des publications vidéos sont estimées à partir du nombre cumulé de vues de l'ensemble des publications vidéos.
Contexte d'utilisation
Cette méthode s'applique systématiquement.
Méthode de calcul :
Il est supposé que la consommation d'énergie liée au stockage est de 0,006 kWh/h, soit 1*e-4 kWh/min pour le visionnage de vidéos (calculs PCG d'après AIE).
La consommation d'électricité des serveurs est alors estimée sur la base du temps cumulé de visionnage des publications :
Cette consommation est alors traduite en émissions de GES en considérant l'intensité carbone moyenne du mix électrique européen (kgCO2eq/kWh) (les données stockées le sont dans des zones géographiques très diverses, d'où le choix de considérer un mix moyen).
Les intensités carbone des mix par pays sont issues idéalement des dernières données de l'AIE (base payante), ou à défaut des données les plus à jour de DEFRA ou l'ADEME (bases publiques).
Description
Les émissions liées au transfert des données des publications vidéos sont estimées à partir du nombre cumulé de vues de l'ensemble des publications vidéos.
Contexte d'utilisation
Cette méthode s'applique systématiquement.
Méthode de calcul :
Carbon Brief fournit une estimation de la consommation d'électricité liée au transfert des données lors du visionnage d'une publication à forte consommation de donnée type vidéo : 0.018 kWh/h, soit 3*e-4 kWh/min de visionnage.
Le temps cumulé de visionnage est évalué à partir du 'temps moyen d'une vidéo'.
La consommation d'électricité totale liée au transfert des données peut être estimée à l'aide de la formule suivante :
Cette consommation est alors traduite en émissions de GES en considérant l'intensité carbone moyenne du mix électrique européen (kgCO2eq/kWh) (les données stockées le sont dans des zones géographiques très diverses, d'où le choix de considérer un mix moyen).
Les intensités carbone des mix par pays sont issues idéalement des dernières données de l'AIE (base payante), ou à défaut des données les plus à jour de DEFRA ou l'ADEME (bases publiques).
Description
Les émissions liées au stockage des données des publications non vidéos sont estimées à partir du nombre cumulé de vues de l'ensemble des publications non vidéos.
Contexte d'utilisation
Cette méthode s'applique systématiquement.
Méthode de calcul :
On suppose le volume de données consommé lors de la consultation d'une telle publication à 0,5 Mo (hypothèse PCG faite en utilisant la fonction Inspecter de Google Chrome sur un échantillon de publications non vidéo, sans navigation privée).
Le volume total de données transférées est évalué à partir du 'nombre moyen de vues par publication' (donnée facilement accessible par l'entreprise) et du 'nombre moyen de publications par mois' renseignés sur l'application :
La consommation d'électricité des serveurs est alors estimée sur la base d'un facteur de conversion moyen de consommation d'énergie dans un serveur par donnée transférée (5,7*e-5 kWh/Mo; Sources International Energy Agency based on studies by Masanet et al, 2018; Shehabi et al, 2016 and Cisco data (2015, 2018, 2019)).
Soit après simplification, on obtient la formule de calcul suivante :
Cette consommation est alors traduite en émissions de GES en considérant l'intensité carbone moyenne du mix électrique européen (kgCO2eq/kWh) (les données stockées le sont dans des zones géographiques très diverses, d'où le choix de considérer un mix moyen).
Les intensités carbone des mix par pays sont issues idéalement des dernières données de l'AIE (base payante), ou à défaut des données les plus à jour de DEFRA ou l'ADEME (bases publiques).
Les émissions liées aux étapes du cycle de vie des serveurs (hors utilisation / consommation d'électricité, i.e fabrication, fret et fin de vie des serveurs) peuvent être estimées à l'aide des données secondaires construites par le Syndicat des Régies Internet (SRI) dans le cadre du socle commun V2.1 sur l'impact des publicités en ligne, et sur la base de données issues de Negaoctet : 1.86E-10 kgCO2e/ko.📰
Description
Les émissions liées au transfert des données des publications non vidéos sont estimées à partir du nombre cumulé de vues de l'ensemble des publications non vidéos.
Contexte d'utilisation
Cette méthode s'applique systématiquement.
Méthode de calcul :
On suppose le volume de données consommé lors de la consultation d'une telle publication à 0,5 Mo (hypothèse PCG faite en utilisant la fonction Inspecter de Google Chrome sur un échantillon de publications non vidéo, sans navigation privée).
La consommation d'électricité liée au transfert des données sur le réseau est alors estimée en supposant que 53% des publications sont visionnées via une connexion Wifi et 47% via une connexion 4G (données Médiamétrie 2020).
Ainsi, en supposant les facteurs de conversion suivants par type de connexion (Wifi : 5,21*e-5 kWh/Mo, 4G : 3,3*e-4 kWh/Mo; Sources International Energy Agency based on studies by Masanet et al, 2018; Shehabi et al, 2016 and Cisco data-(2015, 2018, 2019)), on obtient la formule suivante pour la consommation d'électricité liée au transfert de données.
Cette consommation est alors traduite en émissions de GES en considérant l'intensité carbone moyenne du mix électrique européen (kgCO2eq/kWh) (les données stockées le sont dans des zones géographiques très diverses, d'où le choix de considérer un mix moyen).
Les intensités carbone des mix par pays sont issues idéalement des dernières données de l'AIE (base payante), ou à défaut des données les plus à jour de DEFRA ou l'ADEME (bases publiques).
Les émissions liées aux étapes du cycle de vie des infrastructures de réseau (hors utilisation / consommation d'électricité, i.e fabrication, fret et fin de vie des réseaux) peuvent être estimées à l'aide des données secondaires construites par le Syndicat des Régies Internet (SRI) dans le cadre du socle commun V2.1 sur l'impact des publicités en ligne, et sur la base de données issues de Negaoctet : 4.78E-09 kgCO2e/ko.
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